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Il était une fois dans le sud... du Québec fait peau neuve.

On va vers l'avant, toujours en rose mais plus flashy et on change de nom:

Sans filtres de mères en filles

Je vous y attends !

le fou du village


Cher gars,


J’ai compris avec le temps que c’est pas tes gros bras de monsieur muscle qui m’attire nécessairement. De toutes façons, tu peux avoir ce bel élément décorateur attirant, mais alors que je regarde dans le blanc des yeux, tu es vides, sans âme, comme un zombie. Ça ne m’allume pas.


J’ai compris que tu pouvais être riche comme Crésus ou avoir une situation exemplaire avec un poste solide et une réputation excellente. Mais que ça se pouvait que tu comptes toutes tes cennes parce que tu penses que faut tout mettre de côté pour plus tard.


J’ai compris que les fleurs fanaient, que le chocolat fondait et que les soupers au restaurant se digéraient. Les plus beaux cadeaux ce sont ceux qui crées les beaux souvenirs, ceux qui feront que je resterai là, me rappelant que le quotidien est pas si tant plate. “Surprendre” , tu peux l’offrir n’importe comment à bas prix, pis je m’en rappellerai tout le temps. Toute ma vie.


J’ai compris que ce qui m’attire le plus, c’est ton intelligence. Pas celle qui te fait compter 12 X 12. Celle qui va pousser ta créativité tellement loin qu’elle rendra la routine inexistante. Même entre deux toasts et un café le matin. Même quand t’auras à gérer 12 enfants sur le top de ta tête. Même pour sortir les poubelles sur le bord de la rue.


Que ta créativité et ta simplicité s’uniront pour créer la plus belle connerie du monde qui me fera éclater de rire pendant un bon 20 minutes. Un rire où je m’étoufferai solide et à me demander si ma vessie va tenir encore. Où lorsque le doute s’installera dans un lieu public, parce que ça “mauditement” pas d’allure.


Lorsque dormir en sleeping bag sur une galerie deviendra une option parce qu’on sera trop pauvre pour partir et que ça sera notre nowmans’land…


… quand le ridicule sera trop intense mais que tu sais que tu n’en mourra pas. Et que j’aurai envie de me cacher parce que ça sera trop n’importe quoi. Pis que les madames vont te regarder avec des gros yeux de madames, parce qu’elles, elles te trouve trop flyé.


Là, je sais, je serai totalement séduite.


fugueuse


Une des rares séries québécoises que je regarde à la télé.


Parce que j’ai 3 filles, j’essaie de voir dans cette série comment une jeune fille peut en arriver à faire confiance à de purs inconnus. Quelle détresse l’amène vers ce “refuge”. L’envie d’être aimée ? D’être reconnue ? Et pourtant, les parents sont là (dans la série).


Est-ce qu’être trop sévère comme parent amène ce genre de situation ? Comment doser la discipline, confiance et liberté sans avoir l’impression de les abandonner ?


Bianca fêtera son 12e anniversaire. Son envie de liberté est palpable. Mais fragile devant certains conflits. Je la regarde grandir avec les formes d’une future femme et je me demande si je fais la “job” comme du monde. Saura-t-elle se méfier et flairer le piège ? Pourra-t-elle voir le faux nuage rose à des futurs faciles et extraordinaires ?


On essaie de sensibiliser et par moment, on se demande si c’est juste pas mieux de les effrayer pour éviter qu’elles aient envie de liberté. Et pourtant, ma mère pense que j’ai été inconsciente durant ma jeunesse, et pourtant, j’avais l’impression de faire les bons choix. De rencontrer les bonnes personnes. Est-ce que j’ai été chanceuse ? Ou “allumée”?


Comme tout le monde, je suis sous le choc mais pas surprise. La série ne fait que “crier” plus fort ce que depuis quelques années les journaux et livres essaient de dénoncer. Les jeunes filles qui disparaissent et qu’on retrouve quelques mois ou beaucoup plus tard.


Une réalité qui frappe les parents qui la vive. Mais faut-il vraiment attendre que ça soit TA fille qui soit mal prise pour prendre conscience du problème ? Je pense pas.


Ce qui me fâche le plus, c’est de constater que des hommes/femmes (oui oui j’suis sûre que y a de la madame là dedans) encouragent ce genre d’exploitation de “ptites filles”. Pour assouvir leurs besoins. Des besoins de marde. J’ai même pas envie d’être douce en nommant ce genre de traffic… parce que c’est innommable et inqualifiable. 


Comment on en arrive à vouloir satisfaire des “besoins” de cette manière. L’humain est à ce point dépravé ? L’être humain est méchant et ignoble à ce point là ?


Ça me dégoûte !


“y a une ‘tite fille dans ‘ rue
tu dis qu’c’est de sa faute
‘ a juste à s’grouiller l’cul
pas mettre la faute su’ ‘es autres
J’trouve qu’elle r’ssemble à ta fille
mais vu qu’t’es un bon père
elle vient d’une bonne famille
donc : C’est pas d’vos affaires
Si t’as pas mal aux autres
tes yeux restent fermés fort
Tu dis qu’c’est pas d’ta faute” – Dan Bigras -


Une rencontre émouvante http://tva.canoe.ca/emissions/fugueuse/videos/ludivine-rencontre-noemie

Ludivine rencontre Noémie</a>: Rencontre entre la comédienne Ludivine Reding et « Noémie », une adolescente victime d’exploitation sexuelle.

FAUDRAIT

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Ces temps-ci c’est le festival du “FAUDRAIT QUE…” Le genre de mot qui tamponne notre tête à tous les matins, tous les midis et tous les soirs et qui s’allie avec le “demain je me botte le cul”.


Je trouve ça pathétique de me donner des coups de “FAUDRAIT QUE” à ma tête, tel un coup planche de “plywood”, comme si plus tu “fesses” fort, plus tu vas le faire. Ou plus tu te tortures, plus tu devrais le faire ? Mais plus je tape fort sur moi-même… je décourage et je reste dans le fond de mon divan. Anyway, j’vois pas le but, ça sera même pas l’fun.


Il me semble que c’est pas “FAUDRAIT QUE” qui retontisse dans mon coeur et dans ma tête, mais “J’AI LE GOÛT DE”. Parce que c’est plaisant, agréable et que je vais triper de tout mon corps dans cette activité là.


On dirait que cet activité là, elle existe pas. Non, je la trouve juste pas. Quelque chose qui fera que “OUI, ça va être super cool!”


J’ai le feeling de regarder derrière moi et d’envier tout ce que je faisais facilement. Mais aujourd’hui, ce matin, toutes ces activités, ne me tente plus. Elles ne me font plus vibrer. C’est bizarre.


J’avais besoin de me “garocher” partout pour gérer mes idées, mes émotions pour me sentir vivante.


Aujourd’hui, je sais que j’ai besoin de calme, de douceur, d’être contemplative, émerveillée et de vivre chaque instant.


J’ai besoin de vibrer autrement !

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